lundi 8 mars 2010

Recul sur une victoire sans joie

Lorsque j'ai été sélectionné pour le théâtre, je n'ai pas eu de joie.
Le spectre de ma mère était - et est toujours - encore trop présent.
Même si les autres candidats se réjouissent à l'idée que je continue l'aventure (Merci à Anna, Sarah...), à l'intérieur, je suis incapable d'être joyeux.

... Cette émotion étrange de la satisfaction d'être sélectionné et de l'impossibilité d'exulter me poursuivra tout au long des épreuves... Et peut être parfois, vous remarquerez que je me force...

En rentrant, je me mets à reprendre un chanson de Corneille, tout en réprimant mes pleurs... et ça s'entend! "Bonjour l'angoisse!" comme dirait ma soeur.


Le soir même, j'appel à l'aide mon ami d'enfance Yohann S. avec qui je pleure.

Aujourd'hui, c'est la journée de la femme, c'est pour moi une autre journée de deuil.

2 commentaires:

  1. Julien, l'émotion et la tristesse que tu ressens vont devenir ta force et tes atouts. Crois en toi. Même sans l'avoir connu, je suis sûr que ta chère maman aurait voulu (et veut encore à sa façon) que tu poursuives ta voix, cette voie.
    Tes amis et celles et ceux qui t'apprécient sont autant de béquilles que tu peux utiliser pour avancer, bien que c'est toi qui décides d'avancer. Je t'y encourage, la souffrance est déchirante au début, une "ressource" ensuite... Les mères aimantes veulent que leurs enfants grandissent. Elle est fière de toi, crois-le !
    Haïm

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  2. Julien cet article et cette vidéo sont très émouvants et je sais que ça doit être dur pou toi.. Mais je suis d'accord avec la personne qui a écrit juste dessus et nous t'encourageons tous sur cette voie ! Tu sais que tu as le soutien de nombreuses personnes et que tu as les capacités pour aller très loin, alors persévère.. Cet article est en quelque sorte un hommage que tu lui rends et je suis sure qu'elle en est fière..

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